Comment demander la mainlevée d’une hypothèque ?

Si l’hypothèque est la garantie que la banque crée pour s’assurer que le prêt hypothécaire qu’elle accorde à un emprunteur est remboursé, alors la libération d’une hypothèque est le processus de libération de l’actif grevé d’une hypothèque.

Il permet au propriétaire de la propriété d’en disposer librement, et sa dette envers le banquier est censée être déboursée. Cette transaction n’a pas lieu sans un coût constitué de soi-disant frais de libération hypothécaire . Nous vous disons tout ce que vous devez savoir sur ce paiement.

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SOMMAIRE

  • 1 Quand les frais de mainlevée sont-ils exigibles ?
  • 2 Qui sont les acteurs de la libération hypothécaire ?
  • 3 Qu’est-ce que les frais de libération hypothécaire ?
  • 4 Quelles sont les conséquences du paiement de la libération ?
  • 5 Quelles sont les exemptions possibles des frais de mainlevée ?

Quand les frais de libération sont-ils exigibles ?

Tout d’abord, il convient de noter que le libération d’une hypothèque est considérée à une période de temps spécifique.

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Soit elle a lieu avant la fin de l’échéance de l’hypothèque, lorsque le bien est revendu, ou lorsque le prêt est remboursé intégralement, mais la revente a lieu moins d’un an après la dernière échéance de remboursement.

Dans les deux cas, la transaction de levée de l’hypothèque sera obligatoire et entraînera la délivrance d’un certificat de renonciation hypothécaire par le notaire embauché pour cette procédure.

La renonciation sera faite contre le paiement de frais de libération hypothécaire qui pourraient alors ne pas être dus dans le cas où cette renonciation se produira de manière automatique. En effet, un an après la fin du prêt, l’hypothèque qui frappe la propriété disparaît d’elle-même , ce qui exclut le paiement de tout montant à titre de frais de levée.

D’ autre part, les frais de libération seront exigés lorsque l’emprunteur effectuera un remboursement anticipé de son prêt immobilier pour revendre sa maison sans attendre la fin de la période d’un an. Au-delà de cela, l’hypothèque s’effacera à nouveau automatiquement.

Qui sont les acteurs de la libération hypothécaire ?

Revenant au rôle du notaire dans la libération d’une hypothèque, son intervention est justifiée par le fait que ses services ont également été sollicités au moment de sa constitution dans la mesure où il s’était inscrit au Land Advertising Service .

Comme pour l’enregistrement de l’hypothèque, sa libération sera donc faite obligatoirement dans des conditions solennelles impliquant l’intervention du notaire.

Les coûts de la libération de l’hypothèque sont à la charge du débiteur de la dette découlant du contrat de prêt immobilier. C’est simplement l’emprunteur.

Toutefois, le vendeur sera débiteur des frais de libération hypothécaire en cas de vente financée par un prêt hypothécaire, à moins qu’elle ne se produise un an après le remboursement du prêt, auquel cas la libération n’est plus utile puisqu’elle se produit automatiquement.

De quels frais sont constitués les frais de libération hypothécaire ?

Les frais de libération hypothécaire dépendent du montant du capital emprunté garanti par l’hypothèque. Le calcul de ces coûts est obtenu après une augmentation de 20% de ce montant de prêt immobilier.

Ainsi, si elle était de 200 000 euros, comptera les frais de libération sur une base de 240 000 euros. Les coûts ainsi obtenus se situeront autour de 0,3 à 0,6 % de ce montant augmenté.

Les frais de libération hypothécaire comprennent les émoluments du notaire, les taxes prélevées par l’État pour l’annulation de l’hypothèque des registres de publicité foncière et les frais divers liés aux formalités de libération .

En plus de ces frais, nous ajouterons également une taxe d’enregistrement perçue par le Trésor public d’un montant fixe qui s’élève actuellement autour de 25 euros, une contribution de garantie immobilière de 0,05% à 0,10%, des frais accessoires d’environ 45 euros et un droit de timbre de 3€ par page.

Il convient de mentionner que le pourcentage perçu comme honoraires par le notaire est fixé strictement et dépend du coût de l’hypothèque elle-même, qui est équivalent à 0,35 % en tenant compte d’une TVA de 19,6%.

Quelles sont les conséquences du paiement des droits de libération ?

Les frais de libération hypothécaire payés par l’emprunteur permettent à l’emprunteur d’empêcher le créancier de réclamer l’exercice de son droit hypothécaire, ce qui le protège en cas de défaut de la part de l’emprunteur.

Ce droit expire automatiquement un an après le remboursement du prêt, deux ans pour les prêts contractés avant le 24 mars 2006, date d’entrée en vigueur de la réforme introduite par l’État dans le domaine du droit des sûretés.

Avant cette période, le droit hypothécaire n’est donc effacé que par le paiement des frais de libération dans le cadre d’un remboursement anticipé du prêt immobilier ou d’une revente du bien.

Après ce paiement et l’obtention du certificat de renonciation d’hypothèque du notaire, la banque prêteuse ne sera donc plus en mesure de faire saisir les biens puisque le débiteur est supposé avoir payé sa dette définitivement.

Il y a donc lieu de conclure qu’il n’y a pas de coïncidence entre la fin du remboursement d’un prêt immobilier et la fin du droit de créer une hypothèque destinée à garantir au banquier le remboursement de son capital. Le droit hypothécaire est éteint après le remboursement de la dette qu’il couvre.

Quelles sont les exemptions possibles des frais de mise en liberté ?

Le paiement des frais de libération hypothécaire est le plus souvent une exigence de l’acheteur de biens immobiliers, soucieux de profiter pleinement de sa propriété sans crainte d’une éventuelle saisie orchestrée par la banque créancière du vendeur.

Toutefois, l’expiration d’une période d’un an après la dernière échéance de remboursement éliminera automatiquement l’hypothèque, exonérant ainsi l’emprunteur de l’obligation de payer les frais de libération.

De plus, le montant parfois élevé de ces coûts justifie souvent le recours au cautionnement comme garantie alternative à l’hypothèque en raison de son coût plus accessible, de l’absence de frais de libération, mais aussi de sa facilité de mise en œuvre.

Quoi qu’il en soit, l’hypothèque reste la garantie la plus sûre pour les banques et le moyen le plus fiable d’obtenir un prêt immobilier auprès d’eux.