Location meublée : quel régime fiscal choisir ?

Depuis l’adoption et la promulgation de la nouvelle loi des finances 2018, le secteur immobilier a connu quelques bouleversements. Dans le secteur de la location de logements meublés, plusieurs possibilités de défiscalisation vous sont offertes pour vous alléger vos charges fiscales. Mais, parmi toutes ces possibilités, laquelle est plus bénéfique ? Découvrez dans cet article tous les dispositifs fiscaux des locations meublées.

Le régime réel ou le micro-BIC ?

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Un logement meublé est plus rentable que tous les autres types de location. C’est certainement l’une des raisons qui poussent beaucoup de citoyens à investir dans ce type de location de bien immobilier. Malgré une importante dépense à effectuer pour l’ameublement du logement au début, en quelques années vous pourrez rentabiliser votre investissement en fixant la mensualité du loyer de 10 à 20 fois plus élevée. Les recettes de la location de votre bien meublé seront déclarées dans le régime fiscal des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et le régime des revenus fonciers pour la location vide.

Les privilèges fiscaux du régime réel

Malgré sa complexité, le régime réel est de loin le seul qui soit très bénéfique aux investisseurs. Il permet l’amortissement des mensualités de loyer reçues pendant une période de 10 ans et les dépenses effectuées (la valeur du bien, les intérêts d’emprunt, les frais et charges tels que les assurances, les frais d’agence…) dans le cadre de l’acquisition du bien. La mise en commun de tous ces frais peut dépasser l’abattement de 50 % et vous permettre d’effacer votre ardoise fiscale.

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La hausse des chiffres d’affaires des BIC : 33 200 euros à 70 000 euros en 2018

L’augmentation des plafonds des chiffres d’affaires du régime des BIC est l’une des dispositions en vigueur depuis le début de cette année 2018. Cette nouvelle mesure s’applique spécifiquement à tous les travailleurs du secteur industriel et commercial. Le seuil des locations meublées saisonnières est passé de :

  • 33 200 euros à 70 000 euros par an pour les non-classées ;
  • 82 800 euros à 170 000 euros par an pour les classées.

Toutefois, gardez à l’esprit que lorsque le montant des loyers perçus est inférieur à 23 000 euros, vous devrez ajouter 17,2 % de prélèvements sociaux.